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Retour à l'équilibre

Le blog de ce qui nourrit le corps et l'âme

Alimentation et environnement

Alimentation et environnement

Il y a quelques jours, j'ai reçu mon décompte de cotisations retraite pour la 1ère fois...je vais avoir 40 ans. Si j'ai bien compté mes trimestres acquis et ceux restant à faire, il me reste 30 ans à travailler...d'accord, mais dans 30 ans, on sera en 2044, et quelles seront les vraies questions à ce moment là? Comment assurerons-nous réellement notre vie/survie? Au fond ces questions là me semblent tellement cruciales que celle de ma retraite éloignée me semble à contrario bien secondaire.

A n'en pas douter, une question centrale est celle de notre capacité en tant qu'être vivant à assurer notre pérennité sur cette terre. Je ne suis pas de ceux qui rêvent d'une autre terre ou d'une autre planète d'accueil. Nous sommes, en tant qu'êtres humains, le fruit de tout notre écosystème, l'état de la planète c'est le nôtre. Néanmoins, face à l'immensité de la tâche à accomplir pour vivre dans le respect de cette nature qui nous a enfanté et pour la sauvegarder, on peut rapidement se trouver totalement démuni, découragé et bientôt déresponsabilisé..un syndrome du "à quoi bon?"

C'est le même syndrome bien connu des femmes à qui je ressemble du "foutu pour foutu"! "Bon, ben, je finis la tarte, là, on n'est plus à ça près...!!"

Il existe néanmoins une ressource en soi, un espace intérieur à partir duquel œuvrer, même dans le chaos et donne du sens à sa propre vie. C'est la mission des colibris qu'a fondé Pierre Rahbi en quelque sorte. Et c'est là où se trouve la magie de la vie me semble-t-il : il existe un parallèle entre ce qui est bon pour nous et ce qui est bon pour la nature qui nous environne. Si œuvrer pour une cause environnementale peut sembler dérisoire à l'échelle d'une personne, en revanche, c'est décisif à l'échelle de la vie de cette personne car les deux fonctionnent de pair...Les choix sains et en conscience que je fais pour moi sont les mêmes qui contribuent à une planète plus saine.

Parfois d'ailleurs, quand on manque de courage pour soi-même de faire des choix sains, les faire pour une cause qui nous dépasse peut nous redonner de la force...et une boucle vertueuse peut alors se dérouler...

Pour ce faire, une chance nous est donné d'être des consommateurs. Mes choix quotidiens de consommation comptent plus que mes choix d'électeurs...et le rythme est nettement plus rapide : je remplis un charriot chaque semaine versus je vote pour un président tous les 5 ans...Par ailleurs, les entreprises, toute puissantes qu'elles soient, semblent comprendre les souhaits de leurs clients nettement plus rapidement que les politiques sont à l'écoute des réactions de leurs électeurs. Il en va de leur survie.

Or ce qui remplit mon chariot chaque semaine commence avec ce que je mange. Même si la proportion des ressources consacrées à l'alimentation a beaucoup décru ces dernières années, cela reste un levier essentiel pour agir sainement pour soi même et la planète.

Consommer moins de produits animaux, moins de produits raffinés et plus de légumes et fruits de saison et locaux sont des choix bénéfiques pour ma santé et celle de la terre.

Et pour s'inspirer quelques extraits issus d'un rapport de la FAO 2013 et du site de la WWF qui évoquent les problèmes d'environnement :

"Cela fait plus de 40 ans que la demande de ressources naturelles de l’humanité dépasse la capacité de notre planète à les reconstituer. Aujourd’hui, nous avons ainsi besoin de la capacité régénératrice de 1,5 Terre pour disposer des services écologiques dont nous profitons chaque année. Ce « dépassement » est possible car nous coupons les arbres à un rythme supérieur à celui de leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans nos océans qu’il n’en naît, et nous rejetons davantage de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans n’en absorbent."

wwf, 2014

"Avec des émissions estimées à 7,1 gigatonnes d’équivalent CO2 par an, représentant 14,5 pour cent des émissions de GES d’origine anthropique, le secteur de l’élevage joue un rôle important dans le changement climatique."

Selon les prévisions (FAO 2011), la demande en viande et lait devrait augmenter respectivement de 73 et 58 pourcent entre 2011 et 2050. Les ressources naturelles nécessaires à cette croissance sont déjà mises à rude épreuve. Le secteur agricole contribue actuellement de façon importante aux problèmes environnementaux, comme le changement climatique, la dégradation des terres, la pollution de l'eau et la perte de la biodiversité".

Au sein du secteur agricole, l’attention s’est portée sur l’élevage en raison de ses nombreuses interactions avec l’environnement. Traditionnellement, le secteur était régit avant tout par l’offre; il avait pour fonction de convertir les déchets et autres matières dont l’usage, comestibles ou non, était limité. Sa taille était relativement limitée et,de fait, son impact environnemental l’était également. Mais le secteur s’est progressivement trouvé régit par la demande, la croissance s’est accélérée et l’élevage est entré en concurrence avec d’autres secteurs pour accéder aux ressources naturelles.

Son impact environnemental est devenu plus important et l’élevage est maintenant souvent montré du doigt en raison de ses besoins particulièrement importants en ressources naturelles.

Trois problèmes sont apparus. Premièrement, la production de protéines animales, particulièrement quand elle dépend de la production d’autres cultures spécifiques, est moins efficace que la production de protéines végétales. Deuxièmement, l’élevage extensif est souvent concentré dans des zones où la faiblesse des institutions et des réglementations permettent la déforestation et la dégradation des terres. Troisièmement, l’élevage intensif tend à se concentrer dans des zones où les coûts de production sont moindres (souvent à proximité des villes ou des ports) mais où il n’y a pas assez de terrain pour permettre le recyclage des déchets, ce qui entraîne pollution et surcharge en nutriments."

source : Tackling Climate Change through Livestock,2013. FAO

N'hésitez pas à faire des commentaires, à partager des infos et votre propre vision...

Merci d'avance,

A bientôt

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